⛵ Nous ne sommes pas équipés d’un dessalinisateur à bord de notre voilier Ta Mana.
Entre deux passages au port, pour la douche (dans le cockpit !), la lessive ou la vaisselle, il nous faut compter sur la cuve à eau de notre voilier.

Pré-lavage du corps et de la vaisselle à l’eau de mer, pulvérisateur ou pompe à pied pour économiser… Les 400 litres nous permettent de tenir confortablement plus d’un mois et demi, à deux.

 

⚓ Ce jour-là, nous étions en plein milieu de l’archipel des îles Tuamotu, en Polynésie Française, entre les magnifiques atolls de Manihi et Ahé.

Nous avions fait le plein d’eau 26 jours auparavant, à Apataki, et ne le ferions pas de nouveau avant Tahiti, 27 jours plus tard.

 

🗺️ 25 milles séparaient nos points de départ et d’arrivée. Nous avons effectué la navigation en un peu plus de 6 heures, et avons rencontré plusieurs grains.
Parmi eux, deux n’étaient pas de ceux que l’on subit mais de ceux dont l’on profite !

 

🚿 Pendant le premier grain confortable, chacun notre tour nu sous la gouttière formée par le ris pris dans la GV, nous avons profité d’une longue bonne douche, et nous sommes lavé les cheveux.

Nous avons récupéré l’équivalent de notre douche de la veille dans le pulvérisateur et rempli une bassine de 20 litres pour faire une grosse lessive.

 

🤲 Au second bon grain, nous avons entrepris de récolter l’eau de pluie pour remplir la cuve du bateau et ne pas « gâcher » toute cette ressource qui s’offrait à nous.

L’un prit la barre, les bidons, et les entonnoirs bricolés à partir de bouteilles en plastique découpées.
L’autre prit les bassines, les saladiers, et se mit sous les points où l’eau arrivait : sous la GV, les panneaux solaires, le taud, la capote… 

Récolte d'eau pendant des grains à bord d'un voilier de voyage

Récupération d’eau de pluie en voyage en voilier ©Julie Leveugle

💦 Dans la précipitation, toute la difficulté de l’exercice était de se faire passer les bassines et saladiers pleins assez rapidement pour ne rien perdre, puis de transvaser l’eau dans les bidons sans en renverser trop à côté.

Tout cela en équilibre, et en gardant le cap !

⛲ L’opération nous a valu quelques fous rires, mais le ciel nous a encore offert 90 litres d’eau, en une dizaine de minutes.

Une eau que nous avons en partie bue, contrairement à l’eau de la cuve du bateau, que nous ne consommons pas.

Qu’il est bon de vivre en voilier, en sobriété, et de se réjouir des choses simples !

Récolte d'eau pendant des grains à bord d'un voilier de voyage

Ce jour-là à bord de Ta Mana ©Julie Leveugle

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